- « Salut, tu fais quoi ce matin ? »
- « Rien de prévu pour l’instant. »
- « Ca te dit de venir surfer ? »
Autant vous dire que ma dernière expérience concluante de surf remonte à il y a un an : une semaine de stage niveau débutant. Mais là, soit disant, c’est un petit spot peu connu, difficile d’accès, mais surtout idéal pour les débutants, c’est bien pour ça qu’il reste aussi peu connu surement. L’autre intérêt de ce spot : c’est la vue. A avoir donc !
Qu’à cela ne tienne, maintenant que je suis réveillé, j’ai même le temps de me faire un gros petit-déjeuner, de me préparer ; de toute façon avec l’horaire de la marée, ça ne sert à rien d’être avant 11h à ##### (désolé mais je ne peux pas dévoiler ici le lieu).
Ah oui, dans la série « j’ai pas de chance », sur place m’attendront une belle grande planche et une combi à ma taille.
11h (je suis même arrivé en avance), il est grand temps d’aller à l’eau après un petit échauffement : cinq minutes de plus et je déposais les armes, ça promet pour la suite.
L’eau est, comment vous dire, FROIDE limite gelée, c’est bien simple au premier pingouin que je croise, je sors de l’eau. Les rochers au bord vont être marrants à passer pour entrer mais surtout pour sortir de l’eau, mais après « y’a du fond ». C’est l’autre magie de ce spot : « y’a du fond » mais les vagues se forment quand même ; mais s’il le dit.
Or donc maintenant il faut ramer. Je reste à bonne distance derrière mon prof d’une cession. En fait surtout j’en chie grave pour essayer de le suivre.
Après ce qui m’a semblé facilement une heure de rame, bizarrement la plage semble encore si proche malgré tous les efforts fournis :
- « Voilà, ici on est bien, on va attendre la série. Par contre faudra ramer fort, les vagues sont petites aujourd’hui. »
Les bras m’en tombent, j’ai un peu l’impression de comprendre que c’est maintenant que je vais vraiment commencer à souffrir.
Alors je ne vous cache pas que j’ai longuement pu vérifier que là où on surfait, il y avait assez de fond : en clair pour les moins vifs d’esprit, je chus souvent ici et là au hasard de mes cabrioles dans les vagues.
- « Va-s-y ! maintenant ! »
Et puis soudain, je rame, je prends LA vague et avant qu’elle ne casse, je me lève ; et là …
En une fraction de seconde, oubliés tous les efforts, toutes les chutes, tous les litres d’eau de mer avalés par le nez ; la magie du lieu opère. Il avait raison, là en haut de LA vague, le paysage en face de moi, les maisons basques, les prairies bien vertes avec les pyrénées derrière : qu’il est beau le spectacle au pic d’Oherty !
toujours pour les moins vifs d’esprit qui chercheraient encore la chute à ce billet, cliquez sur ce lien
et bien c’est ce qui s’appelle un dépucelage en bon et dû forme. Bienvenue dans le monde des gens qui n’en veulent!!
est-il encore nécessaire de préciser que je n’ai pas fait de surf récemment ?
Rock and crawl’s still alive!!! Thank’s old bloody fuckcing Slim Giant!
merci à toi aussi Pete de basquie
Bon, j’avais trouvé le copain de Kate Moss mais je cherche toujours le sport sur la carte locale.
le sport, c’est le surf
le spot lui n’existe pas
ô Capitaine, mon Capitaine comme tu as bien mené ton bateau!!
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сэнкс за инфу!…
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tnx….
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